Orphan Black

Orphan Black
2 saisons, 3 en avril

Sarah Manning vit d’escroqueries et d’arnaques, dans un climat violent, jusqu’au jour où, rentrant à Toronto pour la première fois depuis près d’un an, elle assiste au suicide d’une jeune femme qui lui ressemble comme deux gouttes d’eau. Choquée, mais aussi intriguée et irréfléchie, elle vole le sac de la suicidée et prend son identité. Mais la vie de Beth Childs n’est pas une vie ordinaire et Sarah se retrouve rapidement au coeur d’un complot visant plusieurs jeunes femmes exactement identiques physiquement à elle, mais de personnalité et de parcours différents. Car Sarah et ces femmes sont des clones humains, et elles sont assassinées les unes après les autres.

Le plus gros avantage de la série, outre son scénario ambitieux et original et ses prouesses techniques, réside dans Tatiana Maslay. L’actrice incarne au moins dix clones et elle est bluffante ! De l’une à l’autre, son comportement entier change, sa coiffure, sa façon de parler, de raisonner … C’est la même actrice, et pourtant ce sont neuf personnages totalement différents.

Autour d’elle(s) gravitent d’autres personnages, les familles, les amis, les ennemis, qui font vivre ce monde et font ressortir les traits de chaque clone tout en gardant eux-aussi une identité propre et une vie complète. Entre Felix, le frère gay, Paul, l’ancien soldat obéissant, Mrs S., la mère adoptive au passé trouble … Le Clone Club a fort affaire pour savoir qui croire et de qui se méfier.

La série se déroule principalement à Toronto dans l’univers fictif comme dans la réalité. Entre les tours de verre, les quartiers résidentiels plus ou moins chics et les squats d’artiste, le ton est donné : modernité, suspense et vie quotidienne. Mon ressenti personnel : on ne s’ennuie jamais !