Imitation Game
2015
Réalisation : Morten Tyldum (Headhunters en 2011).
Scénario : Graham Moore d’après la biographie de Andrew Hodges.
Casting : Benedict Cumberbatch, Keira Knightley, Matthew Goode, Charles Dance, Mark Strong, Allen Leech.

Résumé :
De 1927 à 1951, l’histoire du mathématicien Alan Turing qui aida à gagner la Seconde Guerre Mondiale en décryptant la machine allemande Enigma.
1939, Bletchey Park. Le jeune Alan Turing parvient à intégrer l’équipe du commandant Alastair Denniston chargée de casser la machine Enigma, qui permet à l’armée nazie d’anticiper les mouvement de l’armée alliée grâce à des messages codés inviolables. Alan doit travailler avec le maître d’échecs Hugh Alexander et les cryptographes John Cairncross et Peter Hilton. Mais il éprouve des problèmes à se plier au travail d’équipe et préfère travailler dans son coin à une machine électromagnétique qu’il estime être capable de casse Enigma. Ses idées innovantes et son génie mathématique indéniable lui valent le respect petit à petit de ses collègues qui lui délèguent alors, après intervention de Churchill lui-même, le rôle de leader. Il est par la suite rejoint par Joan Clarke, jeune femme diplômée de Cambridge qui l’a surpassé dans un test qu’il avait lui-même désigné afin de trouver de nouveaux cerveaux capables de battre Enigma.
Avec l’aide de Joan, l’appui de Hugh et la compétence de Christopher, la machine construite par Alan, l’équipe se sent capable de battre une machine réputée totalement incassable et qui handicape l’armée alliée en donnant l’avantage aux nazis.
Mais ce n’est pas seulement l’histoire de quelques surdoués enfermés dans un bureau, occupés à se battre machine contre machine, sinon aussi celle d’un homme homosexuel dans une société totalement homophobe et d’une guerre qui fait de réelles victimes se comptant par millions.
Thème principal signé Desplat
Mon avis :
Servi par une ribambelle d’acteurs cinq étoiles, Imitation Game nous montre la Seconde Guerre Mondiale d’une manière inhabituelle. Ce n’est plus la force de feu qui importe, c’est la force cérébrale. Mais la tension reste la même, puisque l’enjeu est le même : gagner cette p …. pardon, cette guerre ! Le visuel est loin de tous ces gros budgets 3D qu’on peut voir de nos jours, c’est simple et épuré, par conséquent efficace, on se sent pris dans l’histoire, ému et interrogé. Le numérique, jeune génération, c’est très bien aussi. Benedict Cuumberbatch prouve une fois de plus l’immense acteur qu’il est en incarnant un homme tourmenté mais déterminé, un homme que l’on devrait tous connaître mieux, car ce n’est pas n’importe qui ; si vous pouvez lire mes articles aujourd’hui sur votre ordinateur, c’est bien grâce à Alan Turing ! La musique est composée par Alexandre Desplat, compositeur français bien connu pour ses prestigieuses musiques de films, de Largo Winch à Fantastic Mr Fox en passant par The Gosht Writer, Harry Potter 7, Argo et j’en passe. Donc, à écouter attentivement !
Néanmoins, la réalité historique de ces événements a été grandement romancée pour la rendre attractive, donc je vous recommande vivement d’approfondir cette période de la guerre en sortant de la salle.
Dernier point à noter : la brièveté du générique de fin ! Du jamais-vu ! Les trois-quarts des spectateurs étaient encore dans la salle quand les lumières se sont rallumées, ce dont je n’avais jamais été témoin, moi qui reste bonne dernière après que tout le monde soit parti …
En conclusion, un film à l’histoire très forte qui marque, qui fait frissonner et qui donne à réfléchir.
D’ailleurs, à propos d’Alexandre Desplat … Allociné pense à tout ! Top 5 de ses BO.
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