Big Eyes
2015
Réalisation : Tim Burton.
Scénario : Scott Alexander et Larry Karaszewski (Ed Wood, Percy Jackson 2), d’après une histoire vraie.
Casting : Amy Adams, Christoph Waltz, Danny Huston, …

Résumé :
En 1958, Margaret Ulbrich fuit le domicile conjugal avec sa fille Jane. Elles s’installent à San Fransisco où Margaret essaie de vivre de son art. Mais malgré son grand talent de peintre, et la particularité de ses portraits d’enfants aux yeux disproportionnés et tristes, elle n’arrive pas à s’en sortir. En peignant des portraits dans la rue, elle rencontre Walter Keane, peintre lui aussi, spécialiste des scènes de rue de Paris. Les deux artistes commencent à se fréquenter, et pour permettre à Margaret de garder la garde de sa fille, Walter lui propose le mariage. Il entre ainsi en possession des œuvres de sa femme qu’elle signe des on seul nom d’épouse, lui permettant ainsi de les faire passer pour ses tableaux à lui. Intimidée et ne sachant que faire, Margaret marche dans la combine pendant des années, passant pour la femme du grand peintre Keane aux portraits d’enfants aux grands yeux, oscillant parfois au bord de la folie dans son cabinet de peinture où personne n’a le droit d’entrer.
Mon avis:
Un film étonnant ! On commence avec l’histoire d’une femme et de sa fille se débrouillant seules à la fin des années 50 pour enchaîner avec une atmosphère plus sombre dans laquelle l’homme est le danger et l’artiste la proie. Les couleurs sont magnifiques, la lumière vraiment bien maîtrisée, les décors authentiques. Les performances d’acteurs sont intenses, prenantes, permettant au spectateur de prendre entièrement partie pour Margaret soumise à une volonté plus forte qu’elle et enfermée dans un mensonge qui la détruit peu à peu. La musique, signée Danny Elfman comme pour beaucoup de films de Burton, ainsi que la chanson Big Eyes interprétée par Lana Del Rey, accompagne à merveille la progression de l’histoire, de la rencontre innocente au mensonge permanent, jusqu’à la révélation finale. L’humour malgré le sujet n’est pas loin, Walter Keane étant un homme très charismatique qui sait plaire aux foules. Un très bon Burton, comme on n’en a pas eu depuis des années.
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